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lundi 23 août 2010

Il y avait un garçon de mon âge juste en dessous de chez nous - Tania Sollogoub

Jacques est très triste depuis le départ de son ami Anton en Russie. Anton était l'ami dont tout le monde rêve, celui avec lequel on construit des cabanes, celui dont personne ne se moque, celui qui nous raconte des histoires incroyables...C'est pour cela que le jour où Anton s'en va si loin, Jacques ne s'en remet pas. Les adultes ne le comprennent pas, ils lui disent qu'il trouvera d'autres amis mais ce n'est pas vrai...Les parents de Jacques s'inquiètent de plus en plus, ils voient bien que leur fils se sent mal, alors, pour son anniversaire, ils décident de lui offrir un cadeau incroyable : un voyage en Russie pour retrouver son ami !

Ce roman, avec ce titre si long, est une belle histoire d'amitité entre deux adolescents. L'histoire est prenante et je pense qu'elle plairait aux 10-13 ans, elle leur montrera qu'il faut croire en ses rêves, même s'ils paraissent fous, il suffit de prendre confiance en soi. Cette histoire les fera aussi voyager dans une culture bien différente de la nôtre et très belle : ils sauront qui est Baba Yaga, assisteront à une fête, rencontreront des personnages hauts en couleurs. La seule chose que j'ai trouvée étrange, c'est l'obsession pour les seins à la fin du roman. On comprend bien que Jacques tombe amoureux et qu'il commence tout juste à s'éveiller en amour mais une simple allusion ou un court paragraphe aurait suffi. Toutefois, c'est ma seule déception dans ce roman.
J'ai eu l'occasion de rencontrer Tania Sollogoub, c'est une personne très dynamique, très drôle. Elle est professeur de finances dans le supérieur à Paris.

Un extrait :

"Tout était étrange dans ce pays. Ca vous prenait tout de suite à la gorge, cette impression tenace d'être ailleurs. Pourtant, les gens avaient deux bras, deux yeux, deux jambes, et les maisons étaient faites de quatre murs, et les mots ou les couleurs de la vie étaient à peu près les mêmes. C'était une autre chose. Comment dire ? Rien n'allait dans le même sens. Rien n'avait le même goût. Et la vie n'avait sans doute pas le même but. Je le compris peu à peu, comme ces héros de science-fiction qui découvrent lentement qu'ils ne sont plus sur la même planète. C'était aux détails qu'on s'en rendait compte, ou bien encore à quelque chose d'étrange, un relief inhabituel dans le regard des gens."

1 commentaire:

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