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lundi 25 novembre 2013

Fille de la campagne - Edna O'Brian


Dans Fille de la campagne, l’Irlandaise Edna O’Brian raconte ses mémoires. Née en 1930 dans la campagne irlandaise, elle est devenue une auteure majeure de la littérature anglophone.
La vie de l’auteure racontée dans ce document est prenante. On peut se plaire à découvrir non seulement ce qu’a été son existence mais aussi ce qu’était l’Irlande du début du XXe siècle ainsi que la condition féminine de cette époque. J’ai pu, grâce à cette lecture, découvrir un pays, une époque et une personne dont j’ignorais beaucoup de choses.

Malgré ces qualités indéniables, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce document. Certains passages m’ont paru interminables. Les chapitres sont brefs, ils ne s’étalent que sur dix pages chacun en moyenne, pourtant j’ai cru à de nombreuses reprises que je ne parviendrai jamais à terminer le chapitre en cours.
De plus, le style m’a paru haché, les phrases n’était pas fluides à la lecture. Certaines formulations m’ont semblées étranges et peu agréables. Je ne remets pas absolument pas en question  l’écriture d’Edna O’Brian, mais je suppose que le problème se trouve dans la traduction.

Finalement, je n’ai lu que quelques pages de ce document tant je me suis ennuyée. Il m’a été impossible de terminer ce livre.
Malgré tout, il ne s’agit que d’une rencontre qui ne s’est pas faite entre lui et moi car je pense que de nombreux lecteurs y trouveraient un grand intérêt.
Voici un extrait situé au tout début du livre :
"Il me semble avoir vu les choses avant de les avoir vraiment vues ; elles ont toujours été là, comme les mots, je crois, ont toujours été là, filant à travers nous. Je crois, par exemple, avoir reconnu les murs bleus de la chambre bleue, les murs suintant tranquillement de l'humidité sans fin et pas de feu, alors même qu'il y avait un âtre, ridiculement petit en comparaison de la taille de la pièce, où le couvercle d'une boîte de chocolats avait été placé en guise de décoration. Et Notre-Dame ? Elle n'était pas la créature cireuse des peintures que je devais voir sur différents murs, mais une Notre-Dame de Limerick bien en chair, avec une foule d'enfants à ses chevilles, comme si elle venait de leur donner naissance. Son accouchement était bien plus heureux que celui de ma mère, qui en parlait encore des années après : le travail, la longueur du travail, la nuit de décembre et la gelée noire qui était habituelle à cette époque de l'année, la sage-femme qui tardait et le raffut, qui se révéla vain, quand on lui dit que j'étais pied-bot parce que je n'étais pas venue au monde comme il faut."
 
 

8 commentaires:

  1. Ca arrive, les romans qui nous tombent des mains.

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    1. J'avoue qu'en ce moment, ça m'arrive souvent... lol

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  2. Je crois qu'on a perçu cette autobiographie exactement de la même manière et je l'ai moi aussi abandonnée!

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    1. Je me demande comment elle a pu passer la sélection.

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  3. Moi je l'ai terminé...avec un pu de difficulté, mais terminé quand même. Je crois effectivement qu'il y a un gros soucis de traduction, surtout sur la concordance des temps!!!

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    1. Ce problème de traduction est grave, je trouve, n'y avait-il pas de correcteur ?

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  4. Je suis d'accord pour la traduction, ce qui est étonnant. Par contre, je fais partie des rares à avoir aimé.

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