Rebecca, une jeune adolescente de 11 ans, retrouve, comme chaque été, Dahoud, un jeune bédouin dont elle est amoureuse. Il s'agit de son premier amour et elle se rend compte qu'il n'est pas simple de grandir : le désir commence à naître mais en même temps, elle a peur de perdre l'amour de sa maman et ne comprend pas pourquoi son papa devient distant avec elle.
Ce joli roman de jeunesse raconte la naissance du sentiment amoureux dans le cœur d'une toute jeune fille. Cette histoire est racontée du point de vue de Rebecca ce qui nous permet de comprendre ses doutes, ses pensées. Elle parle d'amour et de désir avec ses mots qui sont encore ceux d'une petite fille, je l'ai trouvé touchante. Il n'y a pas beaucoup d'action dans ce court roman mais il est en revanche rempli de poésie.
Voici un extrait dans lequel Rebecca décrit ce qu'elle ressent pour Dahoud :
"Le vent du désert souffle autour de nous et l'odeur de Dahoud descend jusqu'à moi : le sable, le crin de cheval, l'eau de mer, le pain chaud, la cendre, et je retrouve aussi tout à coup, le parfum sucré des dattes sèches, que j'avais oublié. L'eau me monte à la bouche et aux yeux et coule partout au dedans de moi.
Dahoud me regarde.
- Ya R'beecca.
Mon cœur va et vient entre mon ventre et ma gorge, aussi rapide et fou que des soucoupes de fête foraine, mais lui me sourit doucement et avec un calme qui me rend triste tout à coup.
Et s'il ne m'aimait pas ? S'il n'avait pas pensé à moi, comme moi à lui depuis l'été dernier ? Si je n'étais pour lui qu'une amie parmi d'autres ? ... Je préfèrerais ne plus le voir, parce que moi, cela est sûr, j'aime Dahoud en amoureuse."
mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
Le tour du monde en 8 ans !
Quand j'étais petite, je m'étais jurée de visiter dans ma vie au moins un pays de chaque continent et tous les pays d'Europe. C'est un rêve qui me tient à cœur et j'espère le réaliser. Pourquoi en parler sur ce blog de lecture me direz-vous ? Eh bien en visitant d'autres blogs, j'ai découvert Helran in Hell et son challenge de très très longue haleine qui est un clin d'œil à mon rêve d'enfance : il s'agit de lire 1 auteur de chaque pays du monde en 8 ans (parce que 80 jours, c'est un peu court !) soit 206 pour le plus haut niveau du challenge, mais il existe des étapes intermédiaires :
30 pays : Touriste
70 pays : Routard
100 pays / la carte livraddict remplie à 100% : Voyageur / Voyageur livraddictien
193 pays (ou 194 si Vatican) : Globe-trotteur
206 pays : Bourlingueur intrépide
Ce qui est arrangeant, c'est que ce challenge est rétroactif, donc ma lecture pour le printemps coréen de Catherine compte. Je prends le train en marche car ce challenge a commencé en août 2012 et se terminera en août 2020, je tente le niveau "Routard" ce qui me donne une moyenne d'un livre par mois environ à partir de mai 2013.
Dans 8 ans...j'aurai un peu plus de 40 ans, ma petite choupette sera une ado, il se sera forcément passé beaucoup de choses dans ma vie, j'espère que je continuerai à publier sur ce blog (ou un autre) mais quoi qu'il se passe, aujourd'hui l'aventure me tente car elle est un clin d'œil à mon rêve de petite fille et comme pour toutes les aventures, on verra bien ce qu'il arrivera et si je parviendrai au bout.
Le récapitulatif de ce challenge se trouve sous l'onglet "Tour du monde".
30 pays : Touriste
70 pays : Routard
100 pays / la carte livraddict remplie à 100% : Voyageur / Voyageur livraddictien
193 pays (ou 194 si Vatican) : Globe-trotteur
206 pays : Bourlingueur intrépide
Ce qui est arrangeant, c'est que ce challenge est rétroactif, donc ma lecture pour le printemps coréen de Catherine compte. Je prends le train en marche car ce challenge a commencé en août 2012 et se terminera en août 2020, je tente le niveau "Routard" ce qui me donne une moyenne d'un livre par mois environ à partir de mai 2013.

Dans 8 ans...j'aurai un peu plus de 40 ans, ma petite choupette sera une ado, il se sera forcément passé beaucoup de choses dans ma vie, j'espère que je continuerai à publier sur ce blog (ou un autre) mais quoi qu'il se passe, aujourd'hui l'aventure me tente car elle est un clin d'œil à mon rêve de petite fille et comme pour toutes les aventures, on verra bien ce qu'il arrivera et si je parviendrai au bout.
Le récapitulatif de ce challenge se trouve sous l'onglet "Tour du monde".
samedi 27 avril 2013
Un avion sans elle - Michel Bussi
Le 23 décembre 1980, un avion en provenance de Turquie s'écrase sur le "Mont Terrible" dans le Jura. Une seule personne survit à cet accident : il s'agit d'un bébé de 3 mois, une petite fille. Or, deux bébés du même âge étaient présents dans cet avion : Lyse-Rose de Carville et Emilie Vitral. A l'hôpital, deux grands-pères paternels se présentent : le riche industriel Léonce de Carville et le vendeur de frites Pierre Vitral. Qui est le bébé miraculé ? Emilie ou Lyse-Rose ? La justice doit trancher bien qu'elle n'ait aucune certitude : l'enfant sera Emilie. Un détective privé portant le nom de Crédule Grand-Duc mène l'enquête pour rétablir la vérité durant 18 ans, il s'apprête à abandonner quand la réponse lui saute aux yeux, mais il est assassiné. C'est Marc Vitral, le présumé frère d'Emilie, qui va alors reprendre l'enquête...
Si vous aimez le suspense, les rebondissements, les fins inattendues, alors FONCEZ ! J'ai eu un immense coup de cœur pour ce roman qui a reçu le prix Maison de la presse, le prix du roman populaire et le prix du meilleur polar francophone (Montigny-les-Cormeilles) 2012 . L'auteur, Michel Bussi nous embarque dans cette histoire incroyable, l'enquête se révèle de plus en plus complexe. Les Carville pensent que l'argent peut tout acheter mais les Vitral, qui n'ont, certes, pas d'argent, sont tout aussi déterminés à ce que l'enfant soit leur petite-fille, une bataille sans merci est lancée. Par moment, tout nous pousse à croire que l'enfant est Lyse-Rose mais physiquement, tout la rapproche des Vitral et puis il y a cette histoire de gourmette que le bébé Carville portait mais qui n'a été découverte ni sur le bébé vivant ni dans les dépouilles de l'avion. Pour notre plus grand plaisir, rien n'est simple dans cette enquête... Par moment, j'ai volontairement ralenti ma lecture car je voyais les pages défiler et je voulais prolonger le plaisir, déguster ce sentiment d'incertitude, mais par d'autres moments, je le dévorais pour enfin comprendre la vérité. A la fin du roman, tout s'éclaircit et on ne peut être que bluffé par le talent de Michel Bussi, je n'en dit pas plus, les 573 pages de ce roman défilent sans que l'on s'en aperçoive, c'est magistral !
Le dernier roman de Michel Bussi, Ne lâche pas ma main, est paru en mars dernier et va très prochainement rejoindre ma PAL.
Voici un extrait du roman Un avion sans elle, situé dans les premières pages :
"La main de Crédule Grand-Duc s'agita, nerveuse.
J'ai recensé dans ce cahier tous les indices, toutes les pistes, toutes les hypothèses. Dix-huit ans d'enquête. Tout est consigné dans cette centaine de pages. Si vous les avez lues avec attention, vous en savez maintenant autant que moi. Peut-être serez-vous plus perspicaces ? Peut-être suivrez-vous une autre direction que j'ai négligée ? Peut-être trouverez-vous la clé, s'il en existe une ? Peut-être...
Pourquoi pas ?
Pour moi c'est terminé.
Le stylo se leva, trembla quelques millimètres au-dessus du papier. Les yeux bleus de Crédule Grand-Duc se perdirent une nouvelle fois dans le verre lisse du vivarium, puis glissèrent vers la cheminée, où de longues flammes dévoraient un enchevêtrement de journaux, de papiers et de boîtes archives cartonnées, avant de se poser une dernière fois sur le cahier. Le stylo glissa.
Dire que je n'ai ni regrets ni remords serait exagéré, mais j'ai fait du mieux que je pouvais.
Crédule Grand-Duc fixa de longues secondes cette ultime ligne, puis referma lentement le cahier vert pâle.
J'ai fait du mieux que je pouvais, se répéta-t-il, finalement satisfait de sa conclusion."
Si vous aimez le suspense, les rebondissements, les fins inattendues, alors FONCEZ ! J'ai eu un immense coup de cœur pour ce roman qui a reçu le prix Maison de la presse, le prix du roman populaire et le prix du meilleur polar francophone (Montigny-les-Cormeilles) 2012 . L'auteur, Michel Bussi nous embarque dans cette histoire incroyable, l'enquête se révèle de plus en plus complexe. Les Carville pensent que l'argent peut tout acheter mais les Vitral, qui n'ont, certes, pas d'argent, sont tout aussi déterminés à ce que l'enfant soit leur petite-fille, une bataille sans merci est lancée. Par moment, tout nous pousse à croire que l'enfant est Lyse-Rose mais physiquement, tout la rapproche des Vitral et puis il y a cette histoire de gourmette que le bébé Carville portait mais qui n'a été découverte ni sur le bébé vivant ni dans les dépouilles de l'avion. Pour notre plus grand plaisir, rien n'est simple dans cette enquête... Par moment, j'ai volontairement ralenti ma lecture car je voyais les pages défiler et je voulais prolonger le plaisir, déguster ce sentiment d'incertitude, mais par d'autres moments, je le dévorais pour enfin comprendre la vérité. A la fin du roman, tout s'éclaircit et on ne peut être que bluffé par le talent de Michel Bussi, je n'en dit pas plus, les 573 pages de ce roman défilent sans que l'on s'en aperçoive, c'est magistral !
Le dernier roman de Michel Bussi, Ne lâche pas ma main, est paru en mars dernier et va très prochainement rejoindre ma PAL.
Voici un extrait du roman Un avion sans elle, situé dans les premières pages :
"La main de Crédule Grand-Duc s'agita, nerveuse.
J'ai recensé dans ce cahier tous les indices, toutes les pistes, toutes les hypothèses. Dix-huit ans d'enquête. Tout est consigné dans cette centaine de pages. Si vous les avez lues avec attention, vous en savez maintenant autant que moi. Peut-être serez-vous plus perspicaces ? Peut-être suivrez-vous une autre direction que j'ai négligée ? Peut-être trouverez-vous la clé, s'il en existe une ? Peut-être...
Pourquoi pas ?
Pour moi c'est terminé.
Le stylo se leva, trembla quelques millimètres au-dessus du papier. Les yeux bleus de Crédule Grand-Duc se perdirent une nouvelle fois dans le verre lisse du vivarium, puis glissèrent vers la cheminée, où de longues flammes dévoraient un enchevêtrement de journaux, de papiers et de boîtes archives cartonnées, avant de se poser une dernière fois sur le cahier. Le stylo glissa.
Dire que je n'ai ni regrets ni remords serait exagéré, mais j'ai fait du mieux que je pouvais.
Crédule Grand-Duc fixa de longues secondes cette ultime ligne, puis referma lentement le cahier vert pâle.
J'ai fait du mieux que je pouvais, se répéta-t-il, finalement satisfait de sa conclusion."
mercredi 24 avril 2013
Grand loup et petit loup - Nadine Brun-Cosme et Olivier Tallec
Voici la sixième lecture de ma choupette et moi dans le cadre du challenge "Je lis aussi des album" de Hérisson. Il s'agit de l'album Grand loup & petit loup de Nadine Brun-Cosme et d'Olivier Tallec chez Flammarion collection "Père Castor".
Grand loup vit seul sous son arbre et est très bien comme ça, mais un jour, un petit loup vient s'installer à côté de lui, dort avec lui, fait sa gymnastique avec lui etc. Grand loup trouve que petit loup exagère, mais il ne dit rien. L'après-midi, grand loup part faire sa promenade mais petit loup ne le suit pas, il reste sous l'arbre. Quand grand loup revient le soir, petit loup a disparu, il est parti, et grand loup se rend compte qu'il tenait à lui, il l'attend jour et nuit, petit loup lui manque... Heureusement, à la fin, petit loup revient et avoue à grand loup qu'il lui a aussi beaucoup manqué.
Ma choupette et moi aimons beaucoup cet album, l'histoire est très belle, pleine d'émotion à la fin quand grand loup et petit loup se retrouvent. Les illustrations sont pleines de couleurs mais je ne les trouve pas particulièrement bien faites, grand loup est dessiné grossièrement, je trouve cela dommage. Malgré ce point négatif, l'histoire est tellement belle que cet album est un coup de cœur pour moi.

Il existe deux autres albums racontant les aventures de ces deux personnages : Grand loup & petit loup, une si belle orange et Grand loup & petit loup, la petite feuille qui ne tombait pas. Nous ne les avons pas encore mais nous nous les procurerons prochainement.
Grand loup vit seul sous son arbre et est très bien comme ça, mais un jour, un petit loup vient s'installer à côté de lui, dort avec lui, fait sa gymnastique avec lui etc. Grand loup trouve que petit loup exagère, mais il ne dit rien. L'après-midi, grand loup part faire sa promenade mais petit loup ne le suit pas, il reste sous l'arbre. Quand grand loup revient le soir, petit loup a disparu, il est parti, et grand loup se rend compte qu'il tenait à lui, il l'attend jour et nuit, petit loup lui manque... Heureusement, à la fin, petit loup revient et avoue à grand loup qu'il lui a aussi beaucoup manqué.
Ma choupette et moi aimons beaucoup cet album, l'histoire est très belle, pleine d'émotion à la fin quand grand loup et petit loup se retrouvent. Les illustrations sont pleines de couleurs mais je ne les trouve pas particulièrement bien faites, grand loup est dessiné grossièrement, je trouve cela dommage. Malgré ce point négatif, l'histoire est tellement belle que cet album est un coup de cœur pour moi.


lundi 22 avril 2013
La liste de mes envies - Grégoire Delacourt
Jocelyne est une mercière dont la vie est ordinaire, avec ses joies et ses drames : elle a 47 ans, quelques rondeurs, elle est la propriétaire de sa mercerie, est mariée, a eu trois enfants, je cite "une fille, un garçon et un cadavre", sa mère est morte et son père, suite à un AVC a une mémoire de 6 minutes. Son mari s'appelle Jocelyn (le hasard fait parfois des choses étranges), ils ont leurs hauts et leurs bas, comme tous les couples. Ah oui, j'oubliai : elle tient aussi un blog de couture qui a beaucoup de succès ! Un jour, elle joue une grille d'Euromillons et gagne 18 547 301 euros et 28 centimes. Quand elle va chercher son chèque, la psychologue de la Française des Jeux l'avertit : ce chèque est à la fois la meilleure et la pire chose qui lui soit arrivée...
J'ai lu ce roman d'une traite. L'histoire est prenante et le style de l'auteur est fluide, facile à lire. J'ai plutôt aimé cette lecture. Jocelyne est une femme simple, comme vous et moi. Elle est ronde mais se trouve belle quand elle se regarde nue dans le miroir. Son mari a ses défauts, comme tout le monde, mais elle l'aime (même si la douleur d'avoir perdu un enfant ne l'a pas toujours rendu tendre avec elle). Quand elle gagne cette somme astronomique, elle réalise qu'elle est heureuse sans et que le fait de devenir riche va peut-être causer son malheur... Je me suis identifiée à cette héroïne même si, à la fin, je n'aurais pas réagi comme elle. J'ai donc terminé ma lecture avec une pointe d'amertume, je comprends parfaitement pourquoi l'auteur a décidé de l'emmener sur cette voie mais j'étais malgré tout déçue.
C'est un court roman, agréable à lire, qui m'a fait réfléchir sur l'argent et son pouvoir sur les gens. Il montre à travers la sensibilité de Jocelyne que l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur" est vrai (ou plutôt "l'excès d'argent ne fait pas le bonheur"), malgré ce que l'on a tendance à croire de nos jours...
Voici un extrait, il s'agit du chapitre dans lequel Jocelyne découvre qu'elle a gagné :
"Je ne sais pas comment, mais je sus.
Je sus, sans avoir encore regardé les chiffres, que c'était moi.
Une chance sur soixante-seize millions, et ça tombait sur moi. Je lus l'encadré dans la Voix du Nord. Tout y était.
Le 6, le 7, le 24, le 30 et le 32. Les étoiles numéro 4 et 5.
Un bulletin validé à Arras, place des Héros.
Une mise à deux euros. Un système flash.
18 547 301 euros et 28 centimes.
Alors je fis un malaise."
J'ai lu ce roman d'une traite. L'histoire est prenante et le style de l'auteur est fluide, facile à lire. J'ai plutôt aimé cette lecture. Jocelyne est une femme simple, comme vous et moi. Elle est ronde mais se trouve belle quand elle se regarde nue dans le miroir. Son mari a ses défauts, comme tout le monde, mais elle l'aime (même si la douleur d'avoir perdu un enfant ne l'a pas toujours rendu tendre avec elle). Quand elle gagne cette somme astronomique, elle réalise qu'elle est heureuse sans et que le fait de devenir riche va peut-être causer son malheur... Je me suis identifiée à cette héroïne même si, à la fin, je n'aurais pas réagi comme elle. J'ai donc terminé ma lecture avec une pointe d'amertume, je comprends parfaitement pourquoi l'auteur a décidé de l'emmener sur cette voie mais j'étais malgré tout déçue.
C'est un court roman, agréable à lire, qui m'a fait réfléchir sur l'argent et son pouvoir sur les gens. Il montre à travers la sensibilité de Jocelyne que l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur" est vrai (ou plutôt "l'excès d'argent ne fait pas le bonheur"), malgré ce que l'on a tendance à croire de nos jours...
Voici un extrait, il s'agit du chapitre dans lequel Jocelyne découvre qu'elle a gagné :
"Je ne sais pas comment, mais je sus.
Je sus, sans avoir encore regardé les chiffres, que c'était moi.
Une chance sur soixante-seize millions, et ça tombait sur moi. Je lus l'encadré dans la Voix du Nord. Tout y était.
Le 6, le 7, le 24, le 30 et le 32. Les étoiles numéro 4 et 5.
Un bulletin validé à Arras, place des Héros.
Une mise à deux euros. Un système flash.
18 547 301 euros et 28 centimes.
Alors je fis un malaise."
dimanche 21 avril 2013
Avis de concours !
L'écrivain Marc Lefrançois, auteur de l'ouvrage Histoires insolites des écrivains et de la littérature que j'ai commenté ICI organise un concours pour gagner 5 de ses livres : le fameux Histoires insolites des écrivains et de la littérature, le roman Marcel Proust, roi du Kung-fu (si je gagne, c'est celui que j'aimerais) ou La vie sexuelle des grands écrivains qui a l'air à la fois amusant et intéressant.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur son blog intitulé "Journal d'un écrivain" (si vous ne le connaissez pas, ce sera aussi l'occasion de le découvrir !)
Pour vous inscrire, rendez-vous sur son blog intitulé "Journal d'un écrivain" (si vous ne le connaissez pas, ce sera aussi l'occasion de le découvrir !)
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samedi 20 avril 2013
Quartier lointain - Jirô Taniguchi
Quartier lointain est un manga en deux tomes publié à partir de 1998 au Japon et adapté par Frédéric Boilet en 2002 et 2003 Il a reçu le prix du meilleur scénario d'Angoulême en 2003. Il s'agit ici de la version intégrale publiée en 2006. Ce manga raconte l'histoire d'Hiroshi, un quadragénaire, marié, père de deux enfants. Il est à Kyôto pour son travail et doit reprendre le train pour rentrer chez lui à Tôkyô. Or, l'esprit embrumé par une soirée arrosée, il se trompe de train et se retrouve à Kurayoski, sa ville natale. Il en profite alors pour se rendre sur la tombe de sa mère et s'endort... Quand il se réveille, il a 14 ans et tout est redevenu comme à cette époque : il croise son professeur puis son père qui lui dit que tout le monde l'attend pour manger. C'est, on peut bien le comprendre, un choc pour Hiroshi. Petit à petit, il s'habitue à cette situation, il en tire même les avantages : il est le meilleur de sa classe en anglais et apprécie la légèreté de son corps. Il se souvient alors que c'est à cette époque que son père a disparu sans crier gare, il décide alors de comprendre pourquoi et de l'en empêcher.
C'était la première fois que je lisais un manga, il faut un début à tout ! et j'ai adoré ! L'histoire est très prenante, il m'a été difficile de poser ce livre car j'avais envie de savoir, comme le héros, pourquoi son père était parti et je me demandais si le jeune garçon allait pouvoir l'éviter. Petit à petit, je me suis identifiée à Hiroshi et je me suis mise à imaginer ce qu'il se passerait si, moi aussi, je retrouvai mes 14 ans...
La fin de l'histoire m'a aussi beaucoup plu. Je ne vais pas la raconter ici mais je peux simplement dire qu'elle est belle et surprenante...
Ce manga est un énorme coup de cœur pour moi. Jirô Taniguchi en a écrit d'autres et je suis curieuse de savoir s'ils sont aussi bien que celui-ci.
- Un manga est une bande dessinée japonaise mais le mot est souvent utilisé pour désigner de façon impropre un dessin animé ou une bande dessinée non japonaise.
- "ga" signifie "dessin" et "man" désigne quelque chose d'involontaire ou d'exagéré, on peut donc traduire manga par "dessin au trait libre".
- Un dessinateur de manga est un "mangaka", il est soumis a des rythmes de production très rapides et n'est pas toujours libre : si son histoire plait, il doit la prolonger même s'il avait envie de la terminer.
- A l'origine, un manga se lit à l'inverse des BD occidentales, la plupart des éditeurs français ont respecté le sens de lecture japonais et les lecteurs se sont habitués mais ce n'est pas le cas de tous les éditeurs, par exemple, Quartier lointain (Casterman) est publié "à l'occidentale".
- Le dessin du manga est souvent proche du cinéma pour les cadrages et les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. Des codes sont souvent utilisés pour transcrire les émotions des personnages : par exemple, des croix remplacent les yeux en cas d'évanouissement...
(source : Wikipédia)
C'était la première fois que je lisais un manga, il faut un début à tout ! et j'ai adoré ! L'histoire est très prenante, il m'a été difficile de poser ce livre car j'avais envie de savoir, comme le héros, pourquoi son père était parti et je me demandais si le jeune garçon allait pouvoir l'éviter. Petit à petit, je me suis identifiée à Hiroshi et je me suis mise à imaginer ce qu'il se passerait si, moi aussi, je retrouvai mes 14 ans...
La fin de l'histoire m'a aussi beaucoup plu. Je ne vais pas la raconter ici mais je peux simplement dire qu'elle est belle et surprenante...
Ce manga est un énorme coup de cœur pour moi. Jirô Taniguchi en a écrit d'autres et je suis curieuse de savoir s'ils sont aussi bien que celui-ci.
Le Manga
Aujourd'hui, le manga a le vent en poupe chez les adolescents. Voici quelques éléments sur ce genre :- Un manga est une bande dessinée japonaise mais le mot est souvent utilisé pour désigner de façon impropre un dessin animé ou une bande dessinée non japonaise.
- "ga" signifie "dessin" et "man" désigne quelque chose d'involontaire ou d'exagéré, on peut donc traduire manga par "dessin au trait libre".
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Sens de lecture d'un manga |
- A l'origine, un manga se lit à l'inverse des BD occidentales, la plupart des éditeurs français ont respecté le sens de lecture japonais et les lecteurs se sont habitués mais ce n'est pas le cas de tous les éditeurs, par exemple, Quartier lointain (Casterman) est publié "à l'occidentale".
- Le dessin du manga est souvent proche du cinéma pour les cadrages et les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. Des codes sont souvent utilisés pour transcrire les émotions des personnages : par exemple, des croix remplacent les yeux en cas d'évanouissement...
(source : Wikipédia)
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