Zone de non droit est un roman policier de l’auteure
allemande Alex Berg. Il raconte l’histoire de Valérie Weymann, avocate, mère de
famille, suspectée d’être liée à Al-Qaïda et arrêté à l’aéroport de Hambourg
pour être ensuite enfermée et torturée dans une prison en Europe de l’Est.
Ce roman policier change de ce que j’ai l’habitude de lire
car on ne cherche pas à sa voir qui est coupable d’un meurtre mais plutôt
comment Valérie, personnage principal,
que l’on sait innocente, va se sortir de la situation horrible dans laquelle
elle se trouve. Même si le personnage de Valérie n’attire pas d’emblée la
sympathie, son emprisonnement arbitraire nous pousse à compatir avec elle. Je
me suis donc attachée à ce personnage, plus par sa situation que par son caractère.
J’ai beaucoup aimé le style du roman. L’auteure sait varier
les tonalités et les points de vue, cela permet à la narration d’être dynamique
et donne au lecteur l’envie de tourner les pages de plus en plus vite.
J’ai aussi apprécié la structure du livre : chaque partie débute par la citation d’un extrait de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. Par exemple, la première partie débute par l’article 11, paragraphe 1 : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaire à sa défense lui auront été assurées. » Alex berg donne immédiatement le ton : on connait le contenu de cette première partie en lisant cet article, on sait qu’il arrivera immédiatement l’inverse à Valérie. J’ai trouvé ce procédé très habile pour susciter la curiosité du lecteur.
En revanche, bien que j’aie pris un grand plaisir à lire ce
livre, ma préférence va aux thrillers palpitants. Zone de non droit n’entre pas dans cette catégorie car même si
l’intrigue est prenante, elle n’est à aucun moment angoissante : on se
pose des questions sur le devenir de Valérie mais on ne tourne pas les pages en
tremblant ; c’est malheureusement ce qui m’a manqué ici.J’ai aussi apprécié la structure du livre : chaque partie débute par la citation d’un extrait de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. Par exemple, la première partie débute par l’article 11, paragraphe 1 : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaire à sa défense lui auront été assurées. » Alex berg donne immédiatement le ton : on connait le contenu de cette première partie en lisant cet article, on sait qu’il arrivera immédiatement l’inverse à Valérie. J’ai trouvé ce procédé très habile pour susciter la curiosité du lecteur.
Tu aimes donc trembler de peur.....
RépondreSupprimerJe passe. Rien que le résumé ne me donne pas envie. Et vu ton avis...
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