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lundi 15 juillet 2013

Blog en vacances

 
A bientôt !

samedi 13 juillet 2013

Roucoule est amoureuse - Karine Laurent et Stéphanie Alastra


Pour la dixième lecture dans le cadre du challenge  "Je lis aussi des album" de Hérisson, ma choupette et moi vous présentons Roucoule est amoureuse de Karine Laurent et Stéphanie Alastra dans la collection "Mes p'tits albums" aux éditions Auzou que j'aime beaucoup.

 
Roucoule la poule est couturière à la ferme Pontonoeuf, mais elle a un secret : elle est amoureuse de Volafond, un pigeon voyageur qui fait régulièrement une halte dans la ferme. Le problème, c'est qu'elle est une poule et que le pigeon ne pourra jamais l'aimer. C'est alors qu'elle a une idée : elle se confectionne un magnifique costume de tourterelle ! Il est tellement bien fait que Volafond n'y voit que du feu et tombe amoureux. Mais voilà... Roucoule avait oublié qu'elle ne savait pas voler et que cela poserait un jour problème... Volafond s'aperçoit de la supercherie et ne veut plus la voir. Roucoule est alors très malheureuse. Or, un soir, Volafond revient avec un cadeau pour elle : des ailes qui lui permettront de voler ! Roucoule est très étonnée de ce cadeau et Volafond lui avoue alors d'une manière très touchante son amour : "Ecoutez, chère amie, peu importe nos différences, ce qui compte c'est ... Je Vous Aime !"

Il s'agit d'un très bel album qui traite de la différence à travers une histoire d'amour touchante. Les illustrations très colorées humoristiques sont aussi très belles. Ma choupette et moi aimons beaucoup cet album.
 
 

vendredi 12 juillet 2013

Ne lâche pas ma main - Michel Bussi

Ce roman policier nous emmène sur l'île de la Réunion où Martial, Liane et la petite Josapha, surnommée Sofa, passent d'agréables vacances. Tout se passe pour le mieux jusqu'au moment où Liane disparaît. L'attitude de Martial est étrange et quand il s'enfuit avec Sofa, 6 ans, il devient forcément le suspect n°1. La police, avec à sa tête la capitaine Aja Purvi, se lance à leurs trousses et la tension grandit quand des cadavres sont retrouvés sur la route de Martial...

Après avoir découvert Michel Bussi avec Un avion sans elle, j'avais très envie de lire un autre roman de cet auteur. J'ai beaucoup aimé Ne lâche pas ma main pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le suspense est maintenu jusqu'au bout, la fin est haletante, à un moment,  j'ai eu très peur pour l'un des personnages. L'écriture au présent ainsi que le décompte des heures en guise de chapitres rendent le récit palpitant, une fois que l'on a commencé ce roman, il devient très difficile de le lâcher.
Tout au long de l'intrigue on se demande qui est Martial Bellion car ses paroles rassurantes et son attitude avec sa fille ne correspondent pas avec les faits. Je me suis posée toutes les questions possibles sur lui : faut-il croire ce qu'il dit ou ce qu'il fait ? est-il fou ? est-il manipulateur ? manipulé ? La petite Sofa est-elle en sécurité ou en danger avec lui ? J'ai lu une critique sur un blog (je ne sais plus lequel, désolée) dans laquelle le bloggeur disait avoir deviné la fin dès le milieu du livre, cela n'a pas du tout été mon cas, j'ai été ballotée d'hypothèse en hypothèse sans jamais trouver la bonne.
Je me suis beaucoup attachée à la petite fille, d'une part parce qu'elle est parfaitement innocente et ce qui lui arrive est terrifiant, en particulier le passage dans la voiture avec la "mamie aux cheveux bleus". D'autre part parce que l'auteur lui donne régulièrement la parole : sur l'espace d'un chapitre de manière assez régulière, c'est elle la narratrice, cela nous permet donc de connaitre ses pensées et ses sentiments et de percevoir à quel point cette enfant de 6 ans est à la fois vulnérable mais en même temps forte pour son âge.
Enfin, j'ai beaucoup aimé ce livre parce qu'il m'a fait voyager : toute l'histoire se déroule sur l'île de la Réunion et Michel Bussi en profite pour nous donner une foule d'information sur la société réunionnaise, le dialecte, la géographie, le métissage et les appellations des différentes origines (par exemple, saviez-vous qu'un Cafre est un Réunionnais d'origine africaine ?) etc. Aucun cliché ni vision manichéenne dans ce roman, l'auteur, professeur de géographie à l'université, sait de quoi il parle et c'est très appréciable.

Même si Un avion sans elle garde ma préférence, j'ai beaucoup aimé ce roman. Plusieurs bloggeurs m'ont dit que Les nymphéas noirs est le meilleur roman de Michel Bussi, cela promet donc d'être grandiose ! Je le lirai prochainement, rendez-vous donc sur ce blog pour mon commentaire.

Voici un extrait du roman dans lequel Martial monte dans la chambre avec Naivo, employé de l'hôtel, et constate la disparition de sa femme.

"La chambre est vide.
Martial avance d'un pas, désorienté.
- Je ne comprends pas. Liane devrait être là ...
Naivo pose la main sur le bord de la porte. Un frisson lui parcourt le bras. Quelque chose ne va pas, il l'a tout de suite senti. Pendant que Martial fouille du regard les rares recoins de la chambre, celui de Naivo se fixe sur chaque détail. Le lit double donc la couette fuchsia est roulée en boule. Les vêtements dispersés. Les coussins et la télécommande sur la moquette. Le vase de verre blanc renversé sur la tablette en ipé. Autant d'indices d'une violente scène de ménage.
Ou d'une baise torride entre deux amants, se force à positiver Naivo.
Martial ouvre la porte de la salle de bain, fébrile.
Personne.
Ni dans cette pièce, ni ailleurs. Il n'y a pas de balcon, pas d'espace où se cacher sous le lit, pas de placard fermé par des portes, juste des étagères de bois

Martial s'est assis sur le lit. Hagard, perdu. Pourtant, bizarrement, Naivo n'y croit pas. Il ne saura pas vraiment l'exprimer face aux flics, mais quelque chose dans la réaction de Bellion ne paraît pas naturel. Il se contentera de décrire la scène à la capitaine Purvi, ce père de famille de quarante ans, séduisant, sûr de lui, qui s'effondre comme un gamin en découvrant la chambre vide. Ce play-boy statufié sur son lit dans son caleçon de bain. C'est peut-être cela qui sur le coup lui a semblé surréaliste. Le contraste ..."

mercredi 10 juillet 2013

Une BD d'Eric-Emmanuel Schmitt à venir !

Si vous passez par ici de temps en temps, j'imagine que vous savez que je suis une grande fan d'Eric-Emmanuel Schmitt. Eh bien après s'être illustré dans le roman, la nouvelle et le théâtre, il s'essaye à la BD !
Son premier titre Les Aventures de Poussin Ier - "Cui suis-je ?" en collaboration avec JANRY paraîtra le 6 septembre.
Les bande-annonce pour les livres deviennent à la mode (je trouve d'ailleurs que cela donne à la littérature une nouvelle dimension très intéressante), voici donc celle de cette BD.



Cette bande annonce m'a bien fait rire, je pense que l'on doit beaucoup s'amuser à la lecture de cette BD, j'ai hâte de la découvrir !

vendredi 5 juillet 2013

2 challenges en perspective !


Je me suis laissée tenter par deux challenges, voici une présentation de chacun si vous souhaitez vous joindre à moi :


http://laculturesepartage.over-blog.com/challenge-kafka#anchorComment
Le challenge Kafka, organisé par Coccinelle :
Nous avons fêté le 3 juillet le 130e anniversaire de la naissance de Franz Kafka, Coccinelle a donc eu l'idée d'organiser un challenge autour de cet auteur du 3 juillet 2013 au 3 juin 2014. Plusieurs catégories sont prévues, il y en a pour toutes les envies de lecture : La colonie pénitentiaire = 1 article - Le procès et le verdict = 2 à 4 articles - La métamorphose = 5 à 8 articles - Le château = plus de 8 articles.
Je me suis inscrite car j'ai lu il y a quelques années La Métamorphose et je me souviens avoir adoré. De plus, on peut remporter le challenge en ne faisant qu'une lecture de Kakfa.

http://surmesbrizees.wordpress.com/challenge-pave-de-lete-recapitulatif/
Le deuxième challenge est déjà bien répandu sur la blogosphère. Il s'agit du Pavé de l'été organisé par
Brize. Il s'agit comme pour Kafka d'un challenge peu contraignant car il suffit de lire un "pavé" d'au moins 600 pages, peu importe l'édition ou le genre du livre.
J'ai déjà prévu ma lecture puisque dans le même temps je me suis inscrite chez Val pour une lecture commune avec Sylire pour le roman Le club des incorrigibles optimistes. Rendez-vous le 20 août pour le compte-rendu !





Alors, qui se lance avec moi ?
                                                                                             

mercredi 3 juillet 2013

Un léger bruit dans le moteur - Gaet's, Jonathan Munos, Jean Luc Luciani

Cette bande dessinée nous raconte l'histoire d'un petit garçon, le narrateur, vivant dans un village perdu habité par des personnages pour la plupart sordides voire monstrueux. Il y a le curé, l'institutrice, la famille Kallifan (le fils Adrien,la mère qui sent mauvais et dont les "gros seins pendent sur son gros ventre"), les Gandriale ( la mère devenue folle, la pauvre petite Laurie et son monstre de père qui la viole) et les Mallavril, rejetés par tout le village parce qu'ils sont noirs, la catin que les pères (sauf Gandriale) vont voir en cachette... Le petit garçon, derrière ses airs innocents, est un tueur : il est persuadé d'être responsable de la mort de sa mère à la naissance, il a tué son frère en faisant croire à un accident de balançoire, rêve d'étrangler le chat de l'épicière et a prévu de tuer tous les gens de son village...

Cette bande dessinée m'a laissée un sentiment très étrange, elle est d'une grande violence, le passage où l'on comprend ce que le père Gandriale fait à sa fille est horrible, on ne voit évidemment rien mais tout est suggéré par les expressions des personnages et le texte : "[...] le père Gandriale fait tout à la maison. Il s'occupe du ménage, des courses, du repas... ainsi que de Laurie. Laurie a toujours les yeux dans le lointain car tout est sale autour d'elle. Elle préfère regarder ailleurs." Le petit garçon tue justement pour supprimer tous ces êtres abjectes et partir découvrir le vrai monde, hors de son village, on est donc par moment entièrement de son côté. De plus, le fait qu'il soit le narrateur nous place de son point de vue et son langage enfantin l'humanise à nos yeux. Le problème est qu'il ne s'arrête pas aux coupables, il assouvit ses besoins de meurtres sur d'autres personnages totalement innocents car son but est de liquider tout le village, il envisage même de tuer la jeune Laurie, mais comme il l'aime bien, elle passera en dernier !
J'ai aussi beaucoup aimé les dessins en monochrome, bleus ou ocres qui m'ont plongée dans cette atmosphère malsaine. J'aime beaucoup le coup de crayon de Munoz, il a un don particulier pour camper ses personnages immoraux.
On ne peut pas rester indifférent face à cette BD qui ne doit pas passer entre toutes les mains. Pour ma part, j'ai été paradoxalement séduite par le sentiment de malaise qu'elle m'a provoquée et j'ai été touchée par ce petit garçon finalement très malheureux dans son village de dégénérés qui ont fini par le pervertir. Cette BD m'a marquée, je pense que je ne l'oublierai pas de si tôt.

lundi 1 juillet 2013

Bilan du mois de juin

Voici le bilan de ce mois de juin :

- Tout d'abord ce mois est marqué par ma sélection pour faire partie du jury du Grand Prix des Lectrices de Elle ! J'ai reçu la nouvelle le 5 juin et je flotte toujours sur mon petit nuage ! Je devrais recevoir mon premier colis autour du 20-21 juillet (je suis jury de novembre), j'ai hâte, en ce moment je ne pense qu'à cela !
- Après un mois de mai plus calme, je reprends petit à petit mon rythme de croisière : j'ai publié 14 billets ce mois-ci.
- J'ai lu 12 livres : 2 albums jeunesse (avec ma choupette pour le challenge "Je lis aussi des album"), 3 romans jeunesse en vue du Prix Littéraire des Collégiens de Haute-Savoie auquel l'une de mes classes de 3ème participera l'année prochaine, 2 manga de Jirô Taniguchi, 1 recueil de nouvelles et 3 romans.
- J'ai eu 4 coups de cœur ce mois-ci : Rien ne s'oppose à la nuit de D. de Vigan, l'album Boucle d'Ours, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig et Bacha Posh de C. Erlih. Je décerne le coup de cœur du mois à Rien ne s'oppose à la nuit. Ce roman m'a marquée par son histoire touchante mais pudique et l'élégance de son écriture.